Il y a de cela une dizaine d’année, sans raison que je n’aurai sû expliquer à ce moment là, mon cerveau m’a fait comprendre que j’étais sur le point de mourir. Lors d’une soirée, bien entourés, un peu de fatigue dans les pattes, petites appréhension, comme dab’ soucieux dans l’âme la peur n’est pas comme d’habitude, comme si un danger rôde dans les parages. Un danger invisible au yeux de mon entourages, mais bien réel pour moi.

Rien n’y fait, pas moyen de calmer mon esprit, ça monte ça monte ça monte, et la comme un “clic” dans la poitrine et la tête, ça part au quart de tour, c’est sûr quelque chose ne va pas, ma vie est en danger.

J’ai beau crier à l’aide, les personnes autour de moi ne le voient pas, ce danger, et tente tant bien que mal de me raisonner que tout va bien et me demande ou j’ai mal.

“JE SAIS PAS! MAIS C’EST HORRIBLE FAITE QUELQUE CHOSE BORDEL!”

La respiration est courte, la tête qui tourne (et c’est pas à cause de l’apéro j’en suis sûr!).

A ce moment là, je ne sais pas si je vais survivre à tout ça, mais pourvu que ça s’arrête!

C’est après être filé au urgences, soigné à coup d’une tape sur l’épaule et d’un arrêt de travail pour “je sais pas quoi” que je rentre chez moi avec une seul question en tête “C’était quoi ce truc?”

Tu l’auras surement compris, je fais ma première vraie bonne grosse crise d’angoisse (ou attaque de panique comme disent les toubibes) Je ne le savais pas encore mais ce fardeaux sera mon nouveau partenaire de vie, et bien avant que je le réalise, me donnera la quête la plus haut niveau de ma vie. Cette quête qui me poussera à en apprendre sur moi, mes fonctionnement, qui je suis et pourquoi je suis, elle m’apprendra aussi à mieux comprendre les autres, pourquoi certaines personnes sont si différentes. Cette “anxiété” sera le coup de pied au cul qui me fera comprendre qui je suis vraiment, malgré cette impatience “d’aller mieux”, je la vois comme une chance de devenir meilleur, plus le temps passe, plus j’apprends et plus je me dis “le jour ou tout cela sera passé, je serai indestructible”.

Le jour ou j’écris ces lignes, je ne me suis pas débarrassé de ce fardeaux, la quête est toujours en cours, mais il semblerait que le chemin parcouru me permet désormais d’avoir la chance de partager cette expérience à ceux qui veulent bien la lire afin de ne pas se sentir seul ou de piquer certaines idées qui m’ont permis de passer d’une étape à une autre. Au dela de la maladie, cette quête m’a permis de philosopher sur la vie, comme je l’ai dis tout à l’heure de chercher à comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure, de savoir si d’autres gens souffraient vraiment malgré les apparences (et si tu savais comme au final on est beaucoup dans le même bateau)

Cela me tenais à coeur d’inaugurer ce tout nouveau projet qu’est “Le Canap” par là ou tout à commencer, car c’est grâce à cette instant ou j’étais certain que ma vie c’était arrêté que je me sentirai si vivant une dizaines d’année plus tard.